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Pratiques langagières des sourds et discours autour de la langue des signes : l'intégration en question. Hélène Hugounenq. sous la direction de Yves Delaporte

Hugounenq, Héléne [1980-...] Delaporte, Yves (1944-...) École des hautes études en sciences sociales .Paris 2009

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  • Titre:
    Pratiques langagières des sourds et discours autour de la langue des signes : l'intégration en question. Hélène Hugounenq. sous la direction de Yves Delaporte
  • Auteur: Hugounenq, Héléne [1980-...]
  • Delaporte, Yves (1944-...);
    École des hautes études en sciences sociales .Paris
  • Éditeur: 2009
  • Sujets: Anthropologie -- Thèses et écrits académiques;
    Langue des signes;
    Sourds -- Intégration -- France;
    Autonomie (psychologie)
  • Notes: Thèse doctorat
    Ethnologie et anthropologie sociale
    Paris, EHESS
    2009
    Publication autorisée par le jury
    Bibliogr. p. 507-521. Index
  • Résumé: Cette recherche est partie du questionnement suivant: pourquoi, alors que la langue des signes est aujourd'hui reconnue comme une langue à part entière, que de nombreux entendants l'apprennent, qu'elle est présente dans les médias et que des interprètes sont formés, reste-t-elle souvent perçue comme un frein à l'intégration des sourds dans la société française? En déconstruisant les notions d'intégration et de langue, nous montrons, dans une observation des pratiques langagières quotidiennes des sourds pratiquant la langue des signes et des entendants amenés à les côtoyer, que les modalités de communication ne font pas qu'affecter les interactions mais touchent également à notre sentiment d'appartenance: à un pays pour la langue avec laquelle on parle, à une région pour l'accent que l'on possède, à une classe sociale pour le lexique qu'on utilise. En effet, la langue est souvent perçue comme ce qui lie, délimite un groupe humain, fonde une identité, et si les sourds pratiquent la langue des signes, alors ils sont catégorisés comme un groupe différent et hermétique à celui des locuteurs de la langue française, comme des individus posant un problème d'intégration. Pourtant, au terme de plusieurs années d'immersion auprès de la population sourde, il apparaît qu'en réalité, il n'est pas d'identité individuelle et de pratique langagière qui ne soient plurielles, et que cette pluralité ,'est pas forcément vécue sur le mode du déchirement identitaire.
    This research started from the following question. Why is sign language still perceived as an obstacle to integration of the deaf in French society, especially when it recognized as its own language, when a number of unimpaired people learn it, when it is present in the media and when interpreters are trained? By deconstructing the notions of integration and of language, we show, in an observation of daily language habits of the deaf and the unimpaired who surround them, that communication modes do not only affect interactions but also our sense of belonging: to a country with the language one speaks, to a region with the accent that one has, to a social class with the vocabulary one uses. In effect, language is often perceived as that which binds people together, defines a specific group, creates an identity. The deaf who practices sign language are categorized as a different and hermetic group than those who speak the French language, like individuals posing a problem of integration. Nevertheless, after a several years of immersion in the deaf population, it appears that in reality, any individual identity and language practice is plural. This plurality doesn't mean necessarily an identity rupture.
  • Langue: Français
  • Date d'édition: 2009
  • Desc. matérielle: 1 vol. (575 p.) : ill. ; 30 cm

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