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(En)quête de la "Terre sans Mal" : histoire et migration d'un mythe. Pablo Barbosa. sous la direction de Alban Bensa et João Pacheco de Oliveira

Barbosa, Pablo Bensa, Alban (1948-...) Oliveira Filho, João Pacheco de (1948-) École des hautes études en sciences sociales .Paris Museu nacional .Brésil 2014

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  • Titre:
    (En)quête de la "Terre sans Mal" : histoire et migration d'un mythe. Pablo Barbosa. sous la direction de Alban Bensa et João Pacheco de Oliveira
  • Auteur: Barbosa, Pablo
  • Bensa, Alban (1948-...);
    Oliveira Filho, João Pacheco de (1948-);
    École des hautes études en sciences sociales .Paris;
    Museu nacional .Brésil
  • Éditeur: s.l. : s.n., 2014
  • Sujets: Unckel Nimuendajú, Curt -- (1883-1945);
    Ethnologie -- Thèses et écrits académiques -- Brésil;
    Mythologie guarani -- Thèses et écrits académiques -- Brésil;
    Guarani (Indiens) -- Moeurs et coutumes -- Thèses et écrits académiques -- Brésil;
    Indigénisme -- Thèses et écrits académiques -- Brésil;
    Migrations -- Thèses et écrits académiques -- Brésil
  • Notes: Thèse de doctorat
    Anthropologie sociale et historique
    Paris, EHESS
    2014
    Rio de Janeiro, Musée National de l'Université Fédérale
    Thèse soutenue en co-tutelle
    Bibliogr. p. 487-501
  • Résumé: Le mythe apapocúva-guarani de la « Terre sans Mal » surgit dans la littérature américaniste sous la plume de Curt Unkel Nimuendajú en 1914. Dans ce livre qui a marqué profondément les études contemporaines sur les Guarani, Nimuendaju postulait que les migrations des groupes guarani au XIXe siècle depuis le Mato Grosso vers l’est s’expliquaient en fonction de la recherche du paradis perdu qu’est la « Terre sans Mal ». Il suggérait ensuite que la même explication pouvait être appliquée aux « migrations » de nombreux groupes tupi-guarani à l’époque coloniale, voire précolombienne. La suggestion a été prise au pied de la lettre par Alfred Métraux et, après lui par de nombreux chercheurs. La « Terre sans Mal » est ainsi devenue le pilier de la religiosité guarani, et un thème obligé des ouvrages anthropologiques.-
    Ce n’est qu’au cours des deux dernières décennies que des critiques plus ou moins fortes ont vu le jour, s’insurgeant contre l’utilisation, jugée abusive, d’un mythe particulier pour interpréter des religiosités différentes ou des migrations espacées de plusieurs siècles. Ces critiques ont cependant laissé intactes les bases de l’hypothèse de Nimuendajú et n’ont pas repris le dossier des migrations du XIXe siècle.C’est à reprendre ce dossier fondateur des études guarani que s’attache cette thèse. Loin de prendre parti dans le débat, il s’agit d’opérer un double mouvement de contextualisation. Replacer d’une part les « migrations » du XIXe siècle dans leur contexte historique, en particulier les politiques indigénistes du moment ; reconstruire d’autre part la démarche et les circonstances qui ont permis à Nimuendajú, soixante ans après ces migrations, d’émettre son hypothèse.-
    Ce travail ne permet pas seulement une relecture de la « Terre sans Mal » : il pose aussi les jalons pour une relecture de la religiosité guarani et la place qu’elle a prise dans les études contemporaines.
    The Apapocuva-Guarani myth of the "land without evil" appears in Americanist litterature as penned by Curt Unkel Nimuendaju in 1914. In his book that goes on to deeply influence contemporary studies of the Guarani, Nimuendaju suggests that it is possible to understand the "historical migrations" of many Tupi-Guarani groups through the search for the lost paradise that was once the "land without evil". The idea was then embraced by Alfred métraux, and after him by many researchers such as Egon Schaden, Pierre and Hélène Clastres and Léon Cadogan. The "land without evil" has become a mainstay of Guarani religious studies, and an unavoidable theme in anthropological literature. It was only during the past two decades that strong criticism has emerged, in particular, the critiques of Cristina Pompa, Francisco Noelli and catherine Julien who protest the use, deemed abusive, of a single myth to interpret different religiosities or migrations occuring over several centuries. these critiques, however, were directed more towards Métraux and his idea of "Tupi-Guarani Civilization" rather than Nimuendaju. Paradoxically, the more that the "land without evil" became known, the more the "original" myth of Apapocuva has become forgotten. This doctoral thesis aims to examine this founding framework of Guarani studies. Far from taking sides in the debate, it strives to situate the myth and the Apopacuva in their historical context based on oral testimony, previously unpublished writings of Nimuendaju himself, and a corpus of documents from the second hald of the nineteenth century - contemporary with the migrations described by Nimuendaju. This work does not only allow for a new reading of the "land without evil"; it also sets the stage for a new reading of Guarani religion and the role that it has taken in anthropological and historical studies.
  • Langue: Français
  • Date d'édition: 2014
  • Desc. matérielle: 1 vol. (501 p.) : ill. ; 30 cm

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